Jean-Marie Blas de Roblès
J’ai Lu, 2012
Présentation de l’éditeur
Au cœur de ce roman, un personnage hors du commun : Bastien, gardien d’un lycée jésuite et secrètement passionné par tout ce qui concerne le Tibet et le lamaïsme. Tenu à l’écart de son voisinage pour d’obscurs motifs, le vieil homme vit plus solitaire qu’un moine bouddhiste.
L’aventure commence à Lyon, par la rencontre entre le vieux sage et Rose, nouvellement emménagée avec son petit Paul. Séduite par l’étrangeté du personnage, cette dernière s’attache à lui au point de lui permettre d’accomplir le voyage de sa vie…
Vérités et mensonges, fautes et rédemption s’enlacent et se provoquent dans ce roman qui interroge avec une désinvolture calculée les « machines à déraisonner » de l’Histoire contemporaine. Roman à thèse si l’on veut, sous les bonheurs du romanesque pur, la Montagne de minuit se lit comme une exploration intrépide des savoirs et des illusions.
Ma lecture
J’ai eu envie de lire ce livre car je voulais en savoir plus sur le Tibet. Oui, j’aime découvrir et apprendre des choses par les romans. C’est ludique et j’aime lire un ressenti, une impression d’un auteur sur un sujet particulier.
J’ai apprécié cette lecture car on suit le parcours de Bastien ce vieux gardien de lycée ou plutôt on reconstitue son parcours.
C’est un roman dans le roman. On aborde l’histoire du personnage par le roman qu’à écrit Paul, le fils de Rose. Rose confronte ses souvenirs à son texte. Bien sûr d’autres voix prennent la parole dans le roman.
J’aime l’idée déjà de départ où l’apparence d’une personne peut être trompeuse. Personne ne s’attend à ce que ce vieux monsieur soit un érudit du sanskrit, parle le tibétain et a étudié les grands textes du lamaïsme et que son appartement ascétique, son style de vie soient à l’image de cette passion.
Ce livre se lit comme une enquête pour découvrir le secret de Bastien. Je trouve que finalement le mystère plane toujours sur cet homme à la fin du livre. Où se situe la vérité ? La partie historique du livre qui remonte au nazisme interpelle bien sûr. Le film « Sept ans au Tibet » de Jean-Jacques Annaud avait mis en évidence cet intérêt des nazis pour le Tibet. Et on le retrouve au travers du passé de Bastien à Berlin dans un groupe de chercheurs d’études tibétaines pendant cette période sombre de l’Allemagne.
J’ai beaucoup aimé la partie qui se passe à Lhassa, de découvrir le Palais du Potala (que l’on voit sur la couverture du livre), cette immense bâtisse à travers les yeux de Bastien et de Rose. C’était très intéressant.
Bastien est aussi un passionné de mandalas et parle d’un mandala qui lui a donné cette passion et qui se trouve au Musée Guimet. Cela sera le but d’une revisite de ce musée que j’apprécie particulièrement.
Un livre intéressant et érudit à lire !
Il me semble très différent de « L’île du point Némo » qui était un peu délirant et fantastique. Une belle lecture de PAL donc !! 😉
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Oui une très belle lecture et la découverte d’un auteur pour moi. Donc tu n’avais pas apprécié « L’île du point Nemo » ?
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