Paolo Cognetti,
10/18, 2017
Je dois prévenir tout de suite que ce livre a pâti de ma lecture plutôt hachée cette semaine, la reprise du travail ayant été plutôt intense.
Le début est intéressant, l’auteur/narrateur part s’isoler en montagne dans une baita pendant plusieurs mois pour fuir des mois de travail qui l’ont abattu et laissé désemparé et surtout incapable d’écrire. Après la lecture de livres comme « Walden » de Thoreau, il décide de partir à la montagne dans un endroit plutôt isolé avec de quoi lire et écrire.
Par thème, l’auteur se raconte et raconte la montagne, sa vie, la topographie des lieux, les voisins…
Dans le même style, j’ai lu « Dans les forêts de Sibérie » de Sylvain Tesson, qui au bord du lac Baïkal était lui vraiment isolé. J’avais apprécié la richesse de son écriture avec le détail de ses lectures, de son quotidien, de ses pensées. Ici, Paolo Cognetti m’a semblé resté en surface de sa vie à la montagne d’ermite temporaire. Le début du livre m’a semblé très prometteur mais la suite s’est plutôt affadi. Néanmoins, quand j’ai fermé le livre, il m’a fait réfléchir, j’ai relu certains passages, je me suis interrogée sur cette histoire. J’ai aimé le portrait qu’il dresse de certains personnages comme Remigio, le propriétaire qui lui loue la baita lorsqu’ils comparent leur parcours de lecteur. J’ai trouvé cela intéressant.
La préface de Vincent Raynaud est éclairante sur Paolo Cognetti, son parcours et ses autres œuvres pas encore traduites en France.
Un livre à lire peut-être en prémices de son dernier roman « Les huit montagnes ».